David Dupont psychanalyste en Berry

Ce sont ces années passées et à venir sur un territoire que je ne nommerai pas, mais que les images peuvent suggérer qui me conduit à tenir ce lieu d’écriture et de correspondance.

Un lieu à plusieurs  qui à sa façon singulière toujours, parlen de ce rapport à l’institutionnelle.

Un temps de l'institutionnel qui touche le soin, qui touche le judiciaire, qui touche l'éducatif, qui touche le social, le sanitaire et le politique.

Le lecteur trouvera ici un récit à la première et à la seconde personne où s’évoque — où nous évoquons — des moments de travail, d’articulation, d’élaboration d’objets et de sujets, dans leurs rapports institutionnels à la mission ou à la fonction qui leur est assujetti.

Ce sont des histoires courtes, toujours anonyme et dont les termes illustrent ce rapport de tension, ce rapport de conflit, ce rapport de plaisir aussi et d’émancipation qui fait que l'institutionnel dérange car il pense, il désire, il émet, il énonce, il inscrit des rapports de travail.

Citant une série télévisuelle se passant dans le nord de la France « on n'est pas là pour philosopher Carpentier » ce lieu en effet n'est pas fait pour philosopher, mais simplement pour témoigner de ce rapport de travail dans lequel se reflète et se tend ce qui peut faire union et désunion, liaison et dé-liaision, plaisir et dé-plaisir, éthique et désillusion dans le champ institutionnel.

Les propos que vous lirez n’engagent que ce qu'ils ont écrit, pas ceux qui les ont dits. Mais, rassurez-vous, ici il n'y a pas de Verbatim, mais simplement une pensée qui cherche à donner corps et traces aux objets travaillés, et qui le fait aussi par l'image.

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